Mélodines
By Liliane V. Sierre/Suisse (04/11/2003)
 
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De ses longs doigts effilés, de ses deux mains
Argilées aux touches du piano, Chopin
Ravive les âmes nostalgiques
Et les blessures des romantiques
 
C'est sur les quais de Venise
Que j'ai aimé si intensément les violons de Vivaldi
Ils m'avaient envolée, mélodie insoumise
Ils m'avaient à jamais conquis
 
De sa Flûte Enchantée, Mozart a ouvert la porte
Du pays intérieur, celui trop oublié
De la quête du Graal, qui nous emporte
Au noyau de notre intimité
 
Carl Off a ouvert la voie
Aux chants, Carmina Burana, à la voix intérieure
Mystiques, inconditionnels, sans loi
Vibrations des cordes frémissantes d'un choeur
 
Sans Bizet, Carmen n'aurait jamais été aussi belle
Qui se souviendrait du Bolero, sans Ravel
Jean-Sébastien exulte dans les encens des cathédrales
Et Strauss valse les coeurs encore dans les bals.
 
Sans la musique pour les accompagner
Nos existences ne pourraient garder
la mélodie des souvenirs, au fond du coeur
celle qui fait resurgir le temps du bonheur
 
Sans ta peau pour m'envelopper
Sans tes mains pour me guider
J'écrirais la Symphonie Inachevée
Comme une esquisse, un refrain doucement murmuré