Nuits câlines
By Philippe L. Paris/France (12/11/2003)
 
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Je n'ai de cesse de chercher cette femme idéale
Qui de sa présence m'apportera plénitude
Combler mes nuits solitaires insoumises, prélude
D'une communion exquise, qui se veut verticale.
 
Je rêve de pouvoir poser mes mains sur ta peau
Terminer cette Symphonie Inachevée
Composée sur ton dos, sur un air de Dido
Ecrite à l'encre de mes lèvres, sur tes reins cambrés
 
Sentir tes frissons sous l'appel de mes baisers
Poser mon souffle entre ces monts auréolés
Effleurer ton antre jusqu'à la vallée Vénus
Me déposer, alangui, sur ton hibiscus
 
Senteurs musquées qui exhalent du jardin exquis
Saveurs boisées qui se décantent dans mon palais
Arômes enchantés qui se diffusent sans tarder
Nectars fruités qui s'emparent, de mon esprit
 
Onde opaline qui irradient mon ADN
Symbiose sublime qui se transmet aux molécules
Ardeurs sans fard, qui se précipitent dans mes veines
Osmose, anamorphosée qui s'en émule
 
Encens éparses, qui s'accumulent dans mon Moi
Cœur fougueux qui se régénère avec émoi
Source de vie qui s'expose, pulsions enivrantes,
Je ne puis guère, les retenir, débordantes.
 
Je me recueille au fond du jardin des délices
Tu m'accueilles, doux hymen, toute émoustillée
Je sens ta soie enflammée, tes nacres irisées
Et je transperce, en larme, abreuve ton calice.
 
De nos corps embaumés, délicieuses senteurs,
On se sent envahi d'un désir assouvi
On s'évade ensuite dans des rêves indéfinis
Où se mélange fleurs d'essence, splendeur et douceur.