Tombes à traîne (Djebel Ruwaik, Yemen)
La petite histoire
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Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
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La petite histoire  Up Page
Vestiges énigmatiques
Le Yémen est traditionnellement associé à la mythique reine de Saba et aux grands royaumes caravaniers nés du commerce de l'encens. Mais outre les vestiges de ces cités antiques, l'Arabie Heureuse révèle peu à peu, d'autres témoins archéologiques très anciens.
Il y a 5 000 ans, des populations dont on ignore presque tout ont édifié d'imposantes nécropoles sur tout le pourtour du grand désert d'Arabie.
D'importantes nécropoles, faites de milliers de tombes circulaires en pierre brutes, ont été édifiées au IIIème millénaire av. J.-C. par des pasteurs nomades évoluant aux franges du désert.

Comprendre simplement  Up Page
Du Sinaï à l'Oman
Les nécropoles de hautes tombes circulaires en pierre brute se retrouvent sur une aire géographique très vaste.
Présentes dans les régions désertiques du Sinaï à l'Oman en passant par l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, elles sont connues sous des noms divers, nawamis dans le Sinaï, dirm, tombes-tours et cairns au Yémen, tombes ruches en Oman.
Ces sépultures caractéristiques s'avérent particulièrement nombreuses au Yémen, où les nécropoles les plus vastes et les mieux préservées ont été observées. Généralement édifiées sur des éminences (élévation de terrain) rocheuses dominant les sables, les tombes en parfait état de conservation sont associées à des alignements de piles de pierre et dessinent l'épine dorsale des djebels.
Facilement repérables, ces structures hautes de 2 m et de plan circulaire sont cependant suffisamment éloignées des axes de circulation pour être restées longtemps ignoéres.
 
Les nécroploes des Djebles Ruwaik et Jidran font parties d'un ensemble funéraire qui comprend les nécropoles de la région de Saada et du Jawf au nord-ouest, celles du Khawlan au sud-est et celles du al-Abr à l'est.
Le Djebel Ruwaik qui est la nécropole la plus importante avec des tombes en excellent état de conservation, et sur le Djebel Jidran qui a le mérite d'avoir des tombes relativement bien conservées, avec des superpositions ou des agglutinements donnant des indications chronologiques relatives.
Djebel Ruwaik se trouve à une centaine de kilomètres de l'actuelle route asphaltée qui relie Mareb à Sayyun.

Domaines de présence  Up Page
Tombes à traîne
Les tombes sont de forme tronconique, avec une hauteur de 2 m environ pour un diamètre extérieur de 3,5 m à la base et 2,80 m au somment, leur toit est plat. Une porte de forme rectangulaire s'ouvre à l'ouest de la tombe. Elle est surélevée de 50 cm par rapport au sol extérieur. La chambre intérieure a un diamètre de 1,5 m. Les orthostates (blocs de pierre dressés) de chant sont prolongés par des pierres obliques donnant à la voûte en encorbellement une forme ovoïde dite en "écaille de poisson". Le mur circulaire externe bloque les dalles de la chambre et assure la stabilité de la construction.
 
Une culture noyée dans les sables
Plus de 10 000 tombes sont à ce jour inventoriées au Yémen, mais il demeure très difficile de reconstituer l'histoire des populations qui les ont construites.
Malgré la présence sporadique (dispersées) de structures d'habitats, nous n'avons jamais réussi à identifier formellement un lien quelconque avec les ensembles funéraires. La présence systématique des nécropoles dans des zones désertiques ou semi-désertiques sans relation chronologique à un quelconque habitat tend à les attribuer à des populations de pasteurs nomades ou semi-nomades.
La possession d'un troupeau s'avère, dans un contexte climatique tel que celui du Ramlat as-Sabatayn, un mode de subsistance approprié.
 
Ces populations de pasteurs nomades et semi-nomades construisent des tombes circulaires en pierre brute en obéissant à des codes architecturaux stables. Néanmoins l'anthropisation du paysage (modelé par l'être humain) s'avère plus riche d'enseignement que l'étude de l'architecture ou des modes d'inhumation pour la connaissance de ces sociétés. En effet, les tombes qui se distribuent isolées ou en groupe plus ou moins importants, allant de la dizaine de structures à plus d'un millier, n'ont pas toute la même signification. Le système de composition des nécropoles et des tombes isolées montre une volonté évidente d'occuper une zone de manière extensive et un souci de visibilité dénoté par le choix de l'emplacement topographique des tombes. La présence d'une tombe signale un centre de ressources comme une source, un patûrage, elle peut signaler également un lieu de passage.Ces pasteurs utilisaient vraisemblablement la présence des tombes pour délimiter leur territoire. La position des tombes offre de cette manière une palce importante aux ancêtres tout en protégeant leur groupe.

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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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